17: Ne pas s’attarder sur la passé

Partie 1/2 (pour poursuivre la lecture de cet article, cliquez en bas sur le numéro des pages)

by GYE Corp.

Bien que les dégâts spirituels que nous causons soient très étendus, nous devons accepter le fait que Hachem nous a conduit dans cette situation et que ce n’est entièrement de notre faute. Veillons à ne jamais nous attarder sur la façon dont cela est arrivé ou sur les chutes passées. Cela nous déprimera et nous conduira à d’autres chutes. Le H’idouchei Harim (dans Likoutei Yehouda) dit à ses disciples de ne jamais regarder en arrière, affirmant que si nous regardons en arrière, nous restons dans la boue. Chacun a son « linge sale ». Nous ne devons pas en avoir honte, à moins que nous le laissions s’accumuler sans jamais le nettoyer.

Nous devons également réalisé que nous n’avions pas toujours le libre arbitre dans le passé. Ceci ressort clairement de divers Sefarim et en de divers endroits dans H’azal. Pour citer un des plus importants Baalei Moussar de notre époque, Rav Chlomo Wolbe, (Zt”l) :

Les grands philosophes (Juifs) ont établi la Béh’ira comme la pierre angulaire de l’ensemble dela Torah… Mais cela a entrainé une perception erronée chez beaucoup de gens : que tout lemonde choisit activement chaque acte et chaque décision. C’est une grave erreur. (AleiC hour,Vol 1, p.156)

Qu’est-ce que, alors, la Beh’ira ? Pour répondre à cette question, le Rav Wolbe nous renvoie à « la dissertation phénoménale sur la Beh’ira » du Rav Eliahou Dessler (Mih’tav MeEliahou, Vol 1, p.111-116). Dans cette dissertation, le Rav écrit comment la « Nekoudat Habeh’ira – libre arbitre » est différente pour différentes personnes et dans différentes situations. Il explique que la Beh’ira n’est pas un concept théorique qui peut être appliqué en toute circonstance, lorsqu’une personne peut hypothétiquement choisir entre deux options. Mais elle ne s’applique qu’aux conflits moraux, où les deux forces opposées sont à peu près de force égale, lorsque la personne est consciente du conflit interne, et qu’elle prend une décision consciemment dans une certaine direction. Lorsqu’une personne fait quelque chose sur laquel elle n’a pas consciemment fait l’expérience d’un conflit, ou, si la force d’attraction d’un côté est beaucoup plus forte que de l’autre, le fait qu’elle soit en mesure théoriquement de décider quelle direction prendre, ne qualifie pas son acte comme l’expression de la Beh’ira.

« Ein Hakadoch Barouh’ Hou ba beterounya im habriyot – Hachem ne vient pas avec des plaintes contre ses créations. » Comme le Passouk dit : « Il a créé ensemble tous leurs cœurs, et Il comprendtous leurs actes », et II sait que presque tous les hommes trébuchent au niveau de cette faute à un moment donné dans leur jeunesse.

Pages: 1, 2 » Fin

Cet article se trouve dans les catégories suivantes:

Commentaires (0)

Publiez un commentaire

Vous commentez en tant quinvité.

Cancel Submitting comment...