21 principes pour la lutte

1: Fixer notre fondation et celle du monde

La lutte contre les désirs est un combat contre les émotions humaines les plus profondes. Et par conséquent, corriger ces émotions corrige la personne en profondeur plus que tout autre chose. La fondation d’u bâtiment est souterraine et personne ne la voit, mais elle tient jusqu’à l’ensemble du bâtiment. Si la fondation d’un juif est faible, sa structure spirituelle entière est fragile et en grand danger d’effondrement.

2: La Crainte du Ciel ne peut pas toujours nous arrêter, mais peut nous Pousser

Souvent nous sommes conscients de la gravité de ces fautes, pourtant la “Crainte du Ciel” à elle seule n’est pas toujours suffisante pour nous arrêter lorsque confrontés à une attaque du désir. Ce n’est pas que nous ne craignons pas Hachem, mais souvent ce pouvoir à lui seul ne suffit pas lorsqu’il s’agit de ces comportements extrêmement addictifs.

3: Vous n’êtes pas seul

Presque tout le monde a des difficultés au sujet des désirs à un certain niveau, et un pourcentage élevé ont trébuché dans ces domaines. Dans la communauté GYE, vous trouverez des milliers de Juifs religieux comme vous qui luttent dans ces domaines.

4: La détermination est complètement entre nos mains

Le plus grand obstacle pour réussir n’est pas de croire que vous pouvez réussir. Le premier obstacle pour surmonter cette lutte n’est pas dans vos gènes, votre enfance ou votre environnement. Si vous croyez que vous pouvez réussir et êtes prêt à faire l’effort, vous trouverez le moyen de sortir. Absolument RIEN ne peut empêcher un véritable RATSON.  

5: ‘Aucune peine, aucun gain’

Par nature, nous allons vers tout ce qui semble bien et essayons d'éviter la souffrance. Le plaisir et la souffrance font tous les deux partie de la vie. Mais, nous choisissons quels plaisirs nous voulons et quelles souffrances nous voulons.  

6: En faire une priorité majeure

Aucune chose qui vaut la peine, ne vient sans un dur travail. Un des plus grands obstacles qui stoppe la personne de changer, est la notion selon laquelle on peut y arriver sans beaucoup d’investissement. Nous avons tendance à oublier que notre seul but dans ce monde est de grandir et de s’améliorer.

7: Véritable satisfaction/ Fausse satisfaction

L’objectif du Yetser Hara est de nous porter préjudice, et pour ce faire, on lui a donné la permission d’utiliser le plaisir et le “Sipouk” (satisfaction) comme un ‘’bluff’’, pour être en mesure de nous nuire. Mais nous devons comprendre que ses séductions sont comme un terroriste offrant un morceau de gâteau pour nous prendre au piège.

8: “Avec la ruse, fais ton combat” (Mishlei 24:6)

Nous avons peu de chances de réussir si nous essayons de combattre de front le Yetser Hara. Tout comme les terroristes réussissent souvent parce qu’ils n’essaient pas de lutter de front contre une grande armée, nous devons aussi apprendre à établir une guérilla et à devancer le Yetser Hara.

9: Apprendre à aimer Hachem à travers cette lutte

Ce combat est un sol fertile de laquelle notre « véritable moi » sortira. Et à travers cela, nousapprenons à donner notre cœur à Hachem. Et espérons que nous serons capables de regarder enarrière un jour et de se dire que cela en valait la peine.

10: Rediriger le pouvoir de nos âmes

Nous découvrons souvent que nous essayions de combattre le Yetser Hara seulement, plutôt que de se construire et changer toute sa personne. Pour un véritable succès à long terme, nous devons apprendre à combattre l’origine des mauvais comportements, et non pas seulement les symptômes.

11: Faire face aux pensées et fantasmes

Toute personne a ces fantasmes. Certaines personnes plus, certaines personnes moins. Nous sommes des êtres humains et non pas des anges. Si, faire face à ces pensées vous dérange, c’est déjà quelque chose duquel vous pouvez être fier. Au moment où nous commençons à nous regarder d'une manière positive, nous verrons que les fantasmes viendront beaucoup moins souvent.

12: Se rattraper lorsque nous glissons

Même si nous avons commencé à glisser, nous pouvons atteindre les niveaux de Kedoucha les plus élevés en s’arrêtant de glisser plus loin.

13: Chaque petit peu compte

Nous devons croire que pièces après pièces sont ajoutées à notre “banque spirituelle” chaque fois que nous disons “non” au Yetser Hara, aussi insignifiant que cela puisse paraitre à ce moment-là.

14: Ce n’est jamais ou tout ou rien

L’idée selon laquelle nous devons toujours réussir, en fait, nous transforme en une proie facile pour notre Yetser Hara. Lorsqu’une armée part combattre, est-ce qu’elle gagne toujours ? N’y a-t-il jamais de victimes ? De personnes blessées ?”

15: Hachem regarde nos efforts, non pas les résultats

Hachem ne cherche pas de grandes réussites et de grandes réalisations de notre part. Que nous réussissions considérablement ou pas, constitue finalement Ses affaires. Tout ce qu’Il nous demande, c’est que nous essayions de nous renforcer un peu tous les jours et que nous fassions ce que nous pouvons à chaque moment. 

16: Se relever après la chute

Si nous faisons face à une chute, nous ne devons jamais nous laisser abattre. Devenir déprimé, c’est exactement ce que le Yetser Hara nous dit de faire, et cela conduit à un cercle vicieux de chutes continues. Ceci, est le véritable test d'un Eved Hachem.

17: Ne pas s’attarder sur la passé

Bien que les dégâts spirituels que nous causons soient très étendus, nous devons accepter le fait que Hachem nous a conduit dans cette situation et que ce n’est entièrement de notre faute. Veillons à ne jamais nous attarder sur la façon dont cela est arrivé ou sur les chutes passées.

18: Culpabilité / Honte

Hachem ne fait pas de marchandises défectueuses. Il n’y a jamais de place pour le désespoir ou la honte. Une « culpabilité » saine est importante. Le sentiment de culpabilité que nous avons est un don d’Hachem qui vient du bien inhérent qu’il y a à l’intérieur de chaque Juif.

19: Nous ne perdons pas les acquis du passé après une chute

Si nous essayions de rester propres mais sommes tombés, nous devons réaliser que nous n’avons pas perdu tout ce que nous avions acquis jusqu’à présent. Nous avons simplement besoin de nous relever et de continuer à partir de là où on en était.

20: L’expérience est construite à partir des échecs

L’expérience qui couronne l’homme de succès finalement, connait toujours ses échecs initiaux. La différence entre une personne qui a réussi et une personne qui a échoué, n’est pas le nombre de chutes, mais plutôt le nombre de fois où elle s’est relevée.

21: Il y a toujours de l’espoir

Il y a toujours de l’espoir, même à partir de ce qui semble être le fin fond de la faute et du désespoir.