« Que faire si sa femme ne se donne pas assez, est-ce qu’un homme ne le recherchera-t-il pas ailleurs ? »

Q. Bien que la dépendance soit une dépendance et doit être traitée en tant que telle, il y a un problème au niveau des épouses des hommes mariés souffrants. Elles doivent donner ce que la Guemara dit qu’elles doivent donner - pour sauver leur mari de la faute. Trop souvent, les femmes éprouvent du ressentiment à se donner pour de nombreuses raisons, comme par exemple : le mari ne fait pas assez pour la maison, il ne lui achète pas certaines choses, etc. Les raisons sont infinies. Elle peut avoir ses propres problèmes psychologiques. Nulle part dans votre site vous réglez ce problème. J'ai entendu dire qu'une grande Rabbanite dans une colonie a dit aux femmes qu’elle ferait mieux de se donner à leur mari, car il y a beaucoup de disponible à l’extérieur, et s’ils ne l'ont pas chez eux, ils iront chercher ailleurs.

Merci de partager vos préoccupations. Je suis d'accord qu’il s’agit peut-être d’un problème, mais malheureusement, notre site est axé principalement sur les hommes et même si je mettais en place quelque chose à ce sujet sur notre site ou sur notre liste de H’izouk, peu de femmes le verront. Peut-être que nous avons besoin de plus de gens comme cette Rabbanite que vous avez mentionné, pour rendre les femmes plus conscientes de cela.

Je tiens également à souligner que, bien que ces deux questions peuvent sembler liées(dépendance et sexe avec le conjoint), elles ne le sont pratiquement pas. Lorsque vous essayez de faire face à la dépendance, il est important de se rappeler ce que nos sages ont dit: "Il existe un petit organe chez l’homme, si vous l’alimentez- il a faim, si vous l’affamez- il est rassasié". Donc dans un sens, se limiter à la maison peut réellement aider quelqu'un à guérir de sa dépendance. Il est vrai cependant qu'il est difficile de ne pas avoir de prise lors de la tentative de guérison de la dépendance, mais parfois c’est le médicament dont la personne a besoin. Hachem connait les points forts de chaque personne et ses capacités, et Il se peut qu'Il vous ait donné ce problème avec votre femme, parce qu'Il sait que vous n’êtes pas comme d’autres hommes qui le chercheraient ailleurs s’ils ne l'obtiennent pas à la maison, mais que vous êtes plutôt quelqu'un qui comprendra que «le moins vous l’alimentez le moins vous en avez besoin", ce qui peut réellement vous aider à guérir plus vite au contraire.

En tout cas, souvent ces problèmes (lorsque le conjoint ne veut pas de sexe) doivent être résolus avec un conseiller matrimonial, la dépendance mise de côté. Si elle a de trop nombreuses excuses pour lesquelles elle ne veut pas être avec vous, je vous suggère fortement un conseiller matrimonial. Cela ne peut qu’aider. Encore une fois, ceci, indépendamment de votre dépendance, donc même si vous êtes gêné de révéler votre dépendance au conseiller, cela ne fait pas vraiment de différence pour résoudre cette question.

Je me dois
d’expliquer ce que je voulais dire quand je vous ai écrit au sujet de ma femme. Ce n'est pas qu'elle n'est pas disponible du tout, c'est qu'elle n'est pas disponible autant que je le voudrais. Et si je peux être direct, elle a une aversion à être touchée. Et je crois que cela est dû à des problèmes avec sa mère qui la touchait de façon inappropriée (je ne crois pas d'une manière sexuelle, mais juste des attouchements déplacés de manière général). Elle refuse de discuter de cela. Je suis allé chez un conseiller matrimonial avec elle, mais elle ne discute jamais de cela, même si elle a glissé et me l’a dit une fois, elle l’a ensuite retiré et a dit qu'elle ne voulait pas vraiment dire ça. Je vous dis cela afin que vous ne pensiez pas que c'est mon imagination. ¨Peut être me diriez-vous, votre taavah pour elle est ce qui vous tue, et j'y ai réfléchi. Mais la Guemara dit que bien qu’une personne doit contrôler cette taavah même s’il est marié, elle dit aussi qu’une femme doit sauver son mari de la faute. Quand je la confronte à ce sujet, elle me dit en gros, sans rapporter ses mots exacts bien que ce soit la connotation- «va jouer avec ton trafic». Eh bien, dans le passé, j'avais l'habitude de répondre, ok, je n’ai pas besoin de toi, j’ai les films, si tu n'es pas là je sais exactement où aller pour me faire plaisir (je pense que je vous ai déjà dit que je n'ai jamais fauté avec une autre personne). Je suis maintenant dans une sorte d’impasse. J’ai fait une sorte de petite kabbala (bli neder pour tout) de ne plus y aller. Que dois-je faire maintenant? Je me sens vraiment coincé et frustré, et ça a été ainsi pendant 24 ans.
 

Je lui ai dit que
je n’irai plus chez le conseiller, tant qu'elle ne promet pas de parler du VRAI problème - mais elle n’en parlera pas. Et ainsi nous ne sommes pas allés chez le conseiller pendant des années, parce que chaque fois nous sommes allés, elle changeait de sujet. Et le seul thérapeute que j'ai aimé, l’a faite pleurer et elle ne retournera pas chez lui. Bien sûr qu'il vous fait pleurer, la thérapie est DIFFICILE! Je suis passé par là moi-même et c'est un travail très difficile - si vous le faites correctement. Et de prendre les mots des thérapeutes à cœur blesse beaucoup. Mais, si nous voulons guérir correctement, nous devons passer par cette souffrance. Bien sûr, nous ne pouvons pas le faire tout seul, mais toujours est-il, nous devons avoir cette douleur - Lefoum Tzaara Agra. Et nous l’avons reconnu en premier - avant tout entraîneur sportif. Donc me voilà, au même point, avec ma femme que j'ai eu pendant 24 ans, sexuellement parlant, bien sûr pour moi ma situation personnelle s'est améliorée en raison de certains Juifs qui s'occupent. ...
Ai-je assez radoté? S'il vous plaît donnez-moi votre opinion sur ces questions. Elle m'a toujours dit de trouver quelqu'un à qui parler - mais à qui aurais-je pu parler de ces choses? L’anonymat est extraordinaire ici.
 

Puis-je vous poser quelques questions? Répondez-y s’il vous plait précisément, même si elles sont très privées ou embarrassantes. J'essaie de vous aider et je ne sais pas qui vous êtes de toute façon  :-)
a) Environ combien de fois EST-elle disponible pour vous?
b) Qu’est-ce qui la rend disponible?
c) Votre femme n’a-t-elle jamais fait l'expérience d'un orgasme? Savez-vous comment lui donner du plaisir?
d) Si elle en a, lui donnez-vous du plaisir à chaque fois, ou de temps en temps?

Voici les réponses
: la nuit du mikvé elle est disponible et veut s'exciter (je ne sais pas comment l'exciter et elle a un orgasme). Si je lui demande à d'autres moments, elle dira oui, mais dira en général qu’elle ne veut pas s'exciter. Parfois, quand je lui demande, elle est trop fatiguée, ou en a trop sur son esprit, ou est trop stressée, etc. Elle ne demande jamais. C’est comme si elle s'en moque d’avoir des relations sexuelles avec moi ou pas. Et une fois par mois est suffisant pour elle. Et quand elle dit oui, mais ne veut pas s'exciter, c'est comme une forme casher de la masturbation - casher parce que c'est avec ma femme et de la masturbation parce que c'est comme si elle n'est pas là.
 

Merci d'avoir répondu. Je pourrais peut-être aider un peu. Il y a un conseiller matrimonial Froum bien connu à Jérusalem qui aide de nombreux couples Froum, et l'une de ses approches principales est d'aider l'homme à apprendre à bien faire l'amour avec sa femme. J'ai vu quelques-uns de ses discours vidéos qu'il a faits, en expliquant ces choses selon nos Sages, et en expliquant comment un homme doit donner du plaisir à sa femme. Alors peut-être que je peux transmettre un peu de ce que je me souviens.

Il est bien qu'au moins la nuit du Mikvé elle prend plaisir. Cela veut dire qu'elle est sexuellement normale. Le fait qu'elle ne désire pas et ne demande pas le sexe à d'autres moments est également 100% normal. C'est la façon dont sont la PLUPART  des femmes. H’azal vont même jusqu'à dire qu'une femme ne devrait jamais demander le sexe à son mari. C’est considéré comme ‘’Azouz". Au lieu de cela, c’est l'homme qui doit l'initier.

Il est également 100% normal que ça lui est égal de s’exciter et d’avoir un orgasme la plupart du temps. La plupart des femmes sont heureuses avec un orgasme qu'une seule fois de temps en temps, mais elles sont toujours prêtes à être avec leurs maris. Il est bien que votre femme dise «oui», même quand elle ne veut pas s'exciter. Votre préoccupation que ce soit une «forme casher de la masturbation" est un peu vrai, cependant, pour quelqu'un aux prises d’une dépendance à la masturbation, il ne faut pas sauter trop de niveaux à la fois. Je pense qu'il est prudent de dire que vous pouvez toujours le faire pour relâcher la tension lorsque vous vous sentez faible ou nécessiteux.
 

Il est important de comprendre que les femmes n'ont pas besoin de sexe autant que les hommes, elles ont besoin de "proximité affective". Si vous souhaitez que votre femme soit "dedans", elle a besoin de sentir votre amour et votre attention d'abord. Soyez net et propre, et ayez l'haleine fraîche. Complimentez-la, montrez-lui beaucoup d’appréciation... Achetez-lui des fleurs pour Chabbat... Vous pouvez aussi avoir besoin d'être plus «spontané», au lieu de "demander" si elle veut le sexe, il suffit de commencer à l'initier lorsque le moment sera venu. Une femme est également suscitée beaucoup plus lentement que d'un homme. Commencez par murmurer des mots chaleureux à son oreille, lui caresser les cheveux, et lentement en descendant vers d'autres endroits ... ce qui peut la mettre dedans et elle VOUDRA  avoir un orgasme. Mais cela ne doit pas être toujours le cas. Cela peut être fait de temps en temps, surtout les vendredis soirs. Si votre femme ne semble pas être d'humeur à aller jusqu'au bout, après l’avoir initiée, ne la poussez pas. Elle n'a pas besoin d'avoir un orgasme à chaque fois comme un homme.

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